Qu’est-ce que la personnalogie ? La personnalogie, c’est un art.
Le but de la personnalogie [1] est l’épanouissement intégral de la personnalité.
Le Dr Alexis Carrel dans son livre L’homme cet inconnu publié en 1935 écrit : « ll faut rendre à l’être humain, standardisé par la vie moderne, sa personnalité.»
Le Dr Victor Pauchet dans son livre Le chemin du bonheur, publié en 1950 croit que « Le développement de nous-même doit être le but essentiel de notre vie. »
Henri Bergson, philosophe de réputation mondiale, dit qu’il faut tirer de soi plus que la vie a consenti de nous donner. L’agrandissement de la personnalité est un effort qui consiste à tirer beaucoup de peu.
La personnalogie s’appuie sur trois constituants inséparables :
1- La connaissance de soi remonte à Abraham, Bouddha, Socrate, les stoïciens et Jésus.
La connaissance de soi est l’une des plus vieilles aspirations humaines. Si l’ignorance de soi[2] est cause de souffrances, tandis que la connaissance de soi est source de joies et un gage de prospérité.
2 – La confiance en soi
3 – La conscience de soi
De nombreuses possibilités habitent chacun de nous et non encore réalisées.
Nous sommes à la fois des créatures et des créateurs. Que créons-nous ? Nous-mêmes. L’objectif ultime de la personnalogie est la création de soi par soi.
Pourquoi j’ai créé la personnalogie ?
L’élargissement de la personnalité est notre premier investissement pour notre réussir global.
La personnalogie
La personnalogie trouve sa source au cœur même de traditions millénaires, mainte fois exprimées par la sagesse et la plupart des confessions religieuses. Yahvé dit à Abraham [4] va vers toi (Genèse, 12,1) Bouddha dit tu es cela l’absolu. Socrate répète à qui veut l’entende connais-toi toi-même et tu connaîtras l’universel et les dieux. Jésus parle du royaume qui est en nous. Henri Corbin écrit connaît-toi et tu connaîtras ton Seigneur. Bergson croit qu’ « Avant le christianisme, l’humanité avait connu les sages de la Grèce, les prophètes d’Israël, les gourous bouddhismes et d’autres encore.» La personnalogie est un art qui s’adresse aux adultes bien-portants, sans distinction, particulièrement à celles et ceux qui n’ont pas reçu l’instruction, l’éducation, ni la culture humaine dont ils avaient droit et besoin pour se réaliser dans la vie, et répondre à l’appétit d’être soi, par le dépassement de soi-même. Ce n’est jamais le talent ni le fond qui manquent pour contourner certaines limites et difficultés. Trois moyens : les valeurs, les efforts personnels et l’aide d’un accompagnateur, d’un « facilitateur d’apprentissage » expérimenté, en occurrence un personnalogue.
Nous le découvrirons ensemble dans nos prochaines chroniques.
Je
vous invite à visiter nos prochains blogs concernant la personnalité et ses
nombreux bienfaits.
[1] – Ce que la personnalogie affirme, le bouddhisme et la psychologie Trans personnelle de Maslow, Grof, Assagioli, et de Jung entre d’autres, l’ont compris depuis longtemps. « En développant une véritable science intérieure, la philosophie prône la transformation des cinq poisons émotionnels en cinq sagesses indispensables à la construction du bonheur. Une pratique régulière permet de changer l’orgueil en humilité, l’avidité en détachement, la jalousie en joie pour ce qui arrive aux autres, la colère en patience et en tolérance, l’ignorance en connaissance de la vraie nature de l’esprit. (…) Éduquer le cerveau à la positivité semble donc être une priorité. Les études sur la plasticité neuronale montrent que c’est possible. » La solution intérieure, Thierry Janssen.
[2] Le soi, centre de l’inconscient collectif, est défini plus bas dans le texte.
[3]- Dans ses recherches, Jung a parlé de la personnalité : numéro 1 et numéro 2. La personnalité numéro 1 étant l’écolier, la partie en contact avec le monde extérieur. La personnalité numéro 2 représente la partie intérieure, l’inconscient, où s’approfondit le sentiment, une perception profonde de beauté intérieure, deux esprits l’un objectif, l’autre subjectif.
[4] La transcendance et l’immanence évoquées n’est-ce pas aussi ce que les Indiens n’entendent par « Tu es cela » au fond de toi ?
Personnalogie et personnalogue droits réservés.
Après une expérience enrichissante comme animateur de cours en développement de la personnalité, pour adulte, j’eus le sentiment que je devais consacrer ma vie à cette noble tâche. Deux mots personnalogie et personnalogue me vinrent à l’esprit. Depuis, mes efforts et mes recherches furent axés sur la connaissance de soi, la confiance en soi et la conscience de soi appuyé par : l’épanouissement intégral de la personnalité. Tout s’éclaire, à vrai dire, à partir de ce noyau central.
Peu importe l’objectif poursuivi. Sept éléments sont à considérer : 1- Le but à atteindre. 2- Les résultats ciblés et attendus. 3- Les valeurs partagées. 4- Les efforts personnels. 5- L’autocritique. 6-Le besoin d’aide. 7- Pour réussir, il faut y mettre son cœur.
1– Le but de la personnalogie est l’épanouissement intégral de la personnalité. Pour atteindre cet idéal, la personnalogie propose trois moyens de base : l’autodidaxie, la centreation et l’harmonisation centrée autour du corps, de la conscience, du cœur et du cerveau. La personnalogie est dédiée aux adultes bien portants qui n’ont pas reçu l’instruction, l’éducation, l’information et surtout la culture humaine dont ils avaient besoin pour réussir leur vie dans la vie.
2– Les résultats attendus : on sait que l’ignorance est cause de souffrance, que la connaissance est source de joie de vivre, de bien-être, de bonheur et de prospérité.
3- Les valeurs représentent l’importance que l’on accorde à quelqu’un ou à quelque chose qui a du prix à nos yeux.
4- L’effort personnel est un apport indiscutable. Comme le dit l’adage :cent fois, sur le métier remettez votre ouvrage.
5- L’autocritique permet de plus, d’anticiper des imprévus et des inattendus, afin de s’ajuster.
6- Le besoin d’aide est incontournable. Il faut trouver les bonnes personnes à qui se confier, poser des questions pertinentes, tester et conclure.
7 – Pour réussir, il faut rêver et croire. Le désir est une force, qui associé à la volonté, permet de traverser des épreuves, de déterminer librement les modifications nécessaires.
Quatre moyens importants dans l’atteinte de nos objectifs.
1- L’écoute active, positive et inconditionnelle. Écouter l’autre et soi-même assez longtemps, et découvrir pourquoi l’on se confie. On sait que la réponse précède la question qui souvent est en nous.
2- La parole partagée est un moyen précieux d’autolibération et d’autoguérison intérieure. Les mots sont des enveloppes porteuses de savoirs et d’émotions. Ils peuvent nous aider autant que nous nuire. Ils sont très puissants. On doit les utiliser avec respect.
2,1- La guérison intérieure exige plus que de la compréhension. Il faut travailler avec confiance pour guérir son âme blessée afin d’obtenir des résultats à la mesure de nos attentes. Agir pour soi d’abord : pratiquer l’autothérapie conduisant à la création de soi par soi.
2,2- L’écoute et la parole ne suffisent pas. Une parole peut être gratifiante en raison de la pensée et de l’émotion positive qu’elle dégage. L’enjeu est personnel. La solution est intérieure. En somme, rien ne pourrait se manifester en nous si cela ne s’y était trouvé. Il faut se prendre en charge plutôt qu’être pris en charge.
3- Le livre s’avère un outil indispensable à la réalisation de soi.
4- Un (e) guide compréhensif « facilitateur d’apprentissage» est incontournable à la prise de conscience de soi, pour qui aspire à l’épanouissement de la personnalité.
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Réplique au texte « LE BONHEUR COMME MOTIVATION » de Gaston Marcotte professeur à l’Université Laval
Je me souviens, avec bonheur, des séances de formation en développement humain initiée, par monsieur Gaston Marcotte, à l’Université Laval et des bienfaits que j’en ai retirés. Celui-ci écrivait dans les pages du journal de Québec du 17-02-2018 que la recherche du bonheur devait être la principale motivation de l’enseignement.
Un jour, il m’a demandé « Roger, le bonheur est-ce que ça s’enseigne »? Je vous lui ai répondu sans doute, tout dépend ce qu’on entend par bonheur. Si le bonheur est considéré comme un sentiment nécessaire, une satisfaction passagère, légitime et stimulante, je dis oui. Il existe sur le bonheur des milliers de livres, dans toutes les langues à travers le monde depuis la genèse. On écrit sur lui, on écrira, mais on lui colle plus d’intentions qu’il peut en porter. On le cherche toujours. Personne ne le détient. Il se fait leurre, faux-fuyant. Dès qu’on s’en approche, il s’éloigne. Au fond, on se projette en lui, on y met ses espoirs cachés. Le mot bonheur vient de bon et ëur ; signifiant « accroissement accordé par les dieux à une entreprise ». Le bonheur est de bon augure, comme on dit « le bonheur est dans le pré » dans le calme qu’on y trouve et cette sensation nous fait du bien, nous rend heureux. C’est très bien comme ça.
Une valeur absolue
Sauf erreur, le bonheur n’est pas ; une certitude qui se construit au gré de notre état d’esprit et des circonstances : ni une plénitude (développement complet) ; ni un absolu. Lui prêter de telles intentions, croire qu’il peut jouer ce rôle, conduirait à la déprime, à l’angoisse aux désillusions. Les drogués en font l’expérience tous les jours. Qui ne connaît pas la fragilité de l’équilibre humain en ce monde incertain?
Je lis dans votre article : « Les êtres humains sont biologiquement une fin en soi, donc à eux- mêmes leur valeur absolue.» Biologiquement, de bio, vie. Qu’est-ce que la vie ? D’où- vient-elle. D’où tient-elle sa vitalité, sa durée ? La vie, pour moi, est l’assise absolue sur laquelle l’être humain navigue, sur une mer agitée, dans une petite embarcation, somme toute fragile. Selon vous monsieur Marcotte , les êtres humains pourraient se donner « à eux-mêmes leur valeur absolue?» Ne serait-ce pas la pensée consciente et réfléchie qui rend à l’homme sa dignité ? Se répéter à satiété « Je suis celui qui a lui-même se donne une valeur absolue, ne change rien à la réalité.»
Une illusion
La vie est souffrance nous rappelle Bouddha et ses causes sont les désirs humains insatiables et l’ignorance. L’individu n’est-il pas appelé à devenir en acte ce qu’il est en puissance? Justement qu’est-ce qu’un individu en puissance? Quelle est sa destinée? Pindare (518, avant notre ère) résume en une phase « Deviens ce que tu es » Le Dr A. Carrel, nous le rappelle dramatiquement en son livre l’Homme cet inconnu. Connais-toi toi-même et tu connaîtras l’univers et les dieux.» s’exclame Socrate. Voilà quelques pensées sur lesquelles il serait bon de réfléchir.
L’humain serait sa propre fin dites-vous ? Indépendamment de toutes conditions ou de tous rapports avec l’environnement, les autres et l’Autre ? Non, l’humain n’est pas achevé du fait qu’il est une personne. À ne croire qu’à soi-même m’apparaît trop limité. Cette forme de complétude humaine reste incomplète. Dans cette perspective, le bonheur, comme idéal, reste une illusion.
En tout respect,