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Monthly Archives: novembre 2019

DES MODÈLES INSPIRANTS GUIDENT NOTRE CHEMIN EN PERSONNALOGIE

À la question de Jean Yves « Sur quels principes appuyez-vous votre art, la personnalogie ?» Salut Jean Yves. Merci de ta question. Notre art, la personnalogie s’appuie sur un but à trois volets 1. La connaissance de soi. 2. L’épanouissement intégral de la personnalité et des potentialités humaines. 3. La quête de bien-être de joie et de bonheur. Notre démarche se construit autour de quatre modèles autodidactes, incontournables. Abraham, Bouddha, Socrate et Jésus. D’autres facilitateurs d’apprentissage contemporains, de grands talents élargissent notre façon de voir et de comprendre la personne humaine. L’on en fait mention dans nos écrits, nos consultations privées et nos conférences.

Abraham :

Yahvé dit à Abram : « Va-t’en de ton pays, de ta parenté et de la maison de ton père, vers le pays que je te montrerai. » Ce pays à découvrir et à réaliser c’est toi. Autrement dit, va vers toi, Abram a reçu la mission de transmettre à l’homme une clé fondamentale de survie, toujours aussi vivante aujourd’hui : VA VERS TOI.

Bouddha :

1. Bouddha nous révèle quatre nobles vérités 1. « La vie est souffrance » mais elle est joie aussi. Je crois même que la joie enserre en son sein la souffrance, comme la lumière contient l’ombre.2. « La cause de la souffrance est l’ignorance.» De quelle ignorance parle-t-il ? On sait que l’ignorance fait partie intrinsèquement des limites humaines, un manque de savoir, que l’humain ne parvient pas à combler par lui-même. 3.« La cessation de la souffrance » toute sorte de moyens est proposé par les bouddhistes, les hindouistes et le taoïste, mais, la souffrance dans le monde est plus présente que jamais. Même chez les 500 millions de bouddhistes, soit 7 à 8 % de la population mondiale souffrent toujours. 4. «Trouver un chemin de libération » qui devrait nous conduire au nirvana, c’est-à-dire l’extinction de la douleur associée à la fin du cycle des réincarnations. Le bouddhiste était de son temps et l’on reconnait en ce moment ces limites.

Socrate :

Socrate résume et prolonge l’énoncé du Bouddha. «Connais-toi toi-même et tu connaitras l’univers et les Dieux.» La connaissance de soi est la clé conduisant au dépassement de soi, vers un plus grand que soi, le tout Autre.

Jésus :

Jésus complète les trois premiers en quelques mots. « Que sert à l’homme de gagner le monde s’il perd son âme.» Matthieu 16,26. «L’homme bon tire de bonnes choses du trésor de son cœur, car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle.» Luc, 6, 45. « Père, je remets mon esprit entre tes mains». Luc 23,46.L’ignorance dont chaque humain souffre trouverait un sens à ses souffrances du moins spirituellement, elle lui donnerait une direction, un but, donc une libération : d’où la joie. « Un cœur joyeux peut guérir une maladie, mais la tristesse (souffrance) fait perdre des forces.» Proverbe 17,22 « Tu m’as montré les chemins qui conduisent à la vie, tu me rempliras de joie par ta présence.» Proverbe 17, 22. « Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous et que votre joie soit complète.» Jean15, 11.

Nos quatre modèles font allusion directement ou indirectement aux mots : chemin, esprit, cœur, et âme. Chaque auteur nous invite à faire un retour vers soi.

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Le bonheur ombrage ou luminosité ?

« L’esprit ne regarde ni en avant ni en arrière. Le présent seul est notre bonheur.» Goethe, faust. Nous cherchions à savoir qui est le premier responsable de notre bonheur. Nous concluons que c’est nous-mêmes, avant tout. Maintenant, sur quelle base essentielle s’édifie le bonheur, sur lapaix? La paix s’incarne par le calme, la quiétude, la sérénité. La paix est la source par laquelle s’édifiera le plus profond des Bonheurs. Tous ne pensent pas de même. Jean Paul Sartre affirme « L’enfer c’est les autres. » Rimbaud écrit « Je est un autre.» Le bonheur pour Descartes « serait un tout autre.» et Nietzsche « C’est le soi ou l’étrangeté au cœur de chacun. » C. G. Jung pense que tout est dans le Soi, c’est-à-dire dans l’inconscient collectif. Il différencie « la personnalité 1 (le moi) et de la personnalité 2. (Le Soi). » On pourrait allonger la liste. À quoi bon. Ces déclarations nous indiquent la nécessité d’un véritable retour vers soi : afin de se retrouver soi-même. Ce principe est immuable, il vient avec l’homme. Toutes formes de limites contiennent la promesse d’un nouveau et heureux départ. Accepter notre double nature divine et humaine. Ce défi nous permettrait d’ouvrir des portes vers notre vrai Moi profond, notre vraie personnalité, avec ses manques que l’on rend trop souvent responsables de nos malheurs. Mais, ces manques cachent aussi des forces, qui deviendront des occasions de découvrir nos vraies grandeurs humaines. Elles nous montrent ce dont nous sommes capables, à quoi nous sommes appelés à devenir. Là, dans cette dualité s’affrontent le positif, le beau, et le négatif le moins beau. Chacun est responsable d’assumer l’ombre derrière une luminosité donnée et acquise. Comment laisser de la place en nous, à ces rayons lumineux, numineux ? Chaque fois que nous permettons à nos pensées, à nos sentiments, à nos attitudes et à nos comportements inappropriés, nous les autorisons à nous hanter, à nous blesser, à nous culpabiliser, à nous angoisser, à nous faire douter d’une paix possible à laquelle nous sommes tous attachés. Non qu’il faille fuir ces sentiments négatifs, les nier ou les refouler, mais chercher à savoir pourquoi ils sont là. Qu’auraient-ils à nous révéler sur nous-mêmes, à nous apprendre, qu’il nous faut modifier et accepter ? Puis, il faut les laisser aller en prenant bien soin de les remplacer par des émotions positives et porteuses de joies. Mais, en même temps, il nous faut accepter l’inévitable et tirer de ses émotions plus qu’ils ne pouvaient nous donner. Albert Camus pense« qu’il y a dans chaque cœur un coin de solitude que personne ne peut atteindre. » Je pense le contraire. La solitude, le fait d’être seul, a du bon en soi si on sait tirer d’elle ce pour quoi elle est là, en nous. La solitude fait partie de la vie humaine, mais, elle ne peut nous restreindre à être seul à l’écart de son vrai moi et des autres, c’est inacceptable. Je dirais plutôt avec Pablo Picasso qu’« Il y a un lieu en moi où je vis seul. » Je crois que là est notre trésor. Pour n’être plus seul, nous conseille Sénèque « Sois ton propre ami et tu ne seras jamais seul.» La solitude renforce ceux qui acceptent de vivre avec elle en harmonie. C’est l’isolement qui tue. De plus, rien n’est impossible à la « Déité » si j’en crois maître Eckhart. Je pense sincèrement que rien ni personne ne sont en mesure de troubler notre espace privé et sacré sans notre consentement explicite. Cet espace est personnel et inviolable. Elle nous parle. Elle nous parle de nous. Assumer elle nous rend libres. Nous possédons sur la solitude un pouvoir ascendant qui va vers une réelle libération intérieure. Quel bonheur d’en être conscient et de le désirer. Camus affirmait aussi « Il n’y a pas de honte à préférer le bonheur. » Voilà un bon état d’esprit. Il faut lutter pour être heureux alors que le malheur semble nous arriver sans l’avoir désiré. C’est que nous lui avons laissé le champ libre. Si la solitude nous atteint et nous blesse, c’est que le bonheur avait déjà quitté la place. La nature a horreur du vide. Le bonheur, le vrai, le grand bonheur est le but de la vie, d’une vie meilleure nous dit Platon. D’une vie bonne nous dit Aristote. Le bonheur est en lien direct avec notre façon de penser, d’agir et de vivre. Pour Henri Bergson, le bonheur est relié « À la création de soi, par soi. » Pour C. G.Jung, ce qu’on ne veut pas savoir de soi-même finit par nous arriver de l’extérieur. Étymologiquement « Le bonheur est l’aboutissement d’une construction, qui ne saurait être confondue avec une joie passagère, le fait que la création d’un auteur s’accroisse durablement provoque en lui-même l’accumulation de satisfaction ce qui le mène à une forme de bonheur.» Source Wikipédia. Le bonheur est un appel, une préférence, une invitation à être plus, une quête, une récompense pour les efforts consacrés. Il devient avec le temps une satisfaction-bonheur, une révélation que l’on cueille au quotidien, une manne qui se perd si elle n’est pas récoltée le moment même. Stevenson écrivait : « Il vaut mieux voyager avec l’espoir qu’arriver au but. » W. Pope l’a compris quand il écrit : « L’espoir surgit éternellement au cœur de l’homme : l’homme n’est jamais heureux, mais il attend toujours de l’être. » Le bonheur est donc un processus, un happening qui nous amène plus loin, plus haut, dans des hauteurs encore inconnues de l’humain. C’est là où se révèlera le vrai bonheur. Avons-nous le désir de ce grand bonheur de satisfaire à la fois notre âme, notre cœur, notre esprit et notre corps ? Tout part de là !

Merci pour vos commentaires. À suivre. Tous droits réservés

LE BONHEUR : OMBRAGE / ILLUSION OU LUMINOSITÉ ?

C’est moins d’être heureux qui m’importe maintenant, mais d’être conscient. Conscient d’être ce que je suis, fais et deviens. Le grand Bonheur, dont je parlais dans le billet 3, est inné, il est un processus, un happening plus réel qu’imaginé. Legrand Bonheur, le vrai Bonheur à sa source au cœur de l’âme, comme l’une de ses valeurs intrinsèques. Il est en puissance avant même que nous soyons. Une jeune pousse porteuse d’une énergie vitale et personnelle que l’on doit sauvegarder comme la prunelle de ses yeux. Il est un don avant tout. Pour en jouir, il faut qu’il parvienne à la conscience consciente, de là rejoindre la mémoire, processus qui permet la réminiscence. La réminiscence est une théorie selon laquelle la connaissance est le souvenir fragmentaire d’un savoir inné à l’âme. Je me demande qui a mis tout ça dans mon âme, quand, et pour quelle raison. Ce ne peut être autre qu’un être suprême par exemple la déité, à l’origine depuis toujours, pour favoriser chez l’humain le processeur de déification, le cheminement difficile vers la plénitude.

Le bonheur vrai est une quête vers la pleine réalisation de soi. Il est un chemin, un devenir, non une fin. Je compare le grand Bonheur à une lumière dans la nuit. Et bonheur-plénitude agit en éclaireur, comme un guide, une boussole, un phare, mais les signes nombreux qu’ils émettent nous laissent indifférents. Dans notre méprise, à courte vue, on se contente de son ombre. Pourtant, je le soulignais plus haut, son destin final, inscrit dans la durée, est ailleurs. Le grand Bonheur, le vrai précède et dépasse l’homme. Il est à la fois appel, poussée et attirance. Je le soupçonne d’être né avant l’homme. Peut-être pour lui montrer un côté du monde qui lui est toujours inconnu, mais qu’il pressent. Autrement, comment un humain, d’intelligence moyenne, pourrait-il vivre dans un tel monde sans espérance, sans confiance, sans un but capable de l’éclairer, le stimuler, le consoler, lui apporter le baume dont il a tant besoin pour alléger son parcours difficile et incertain ? Le grand Bonheur est venu, il s’est montré le bout du nez, mais on ne l’a pas reconnu, du moins pas encore ! À qui attribuer la faute ? À Satan ? Mais qui est Satan : sinon l’ombre qui nous cache la lumière ! Et qu’est l’ombre ? Sinon, ce qui filtre et voile l’essentiel. L’ombre nous appauvrit, comme une source qui se tarit, alors que la lumière agrandie dilate le cœur, ouvre l’âme à l’amour. Et la lumière fut par ce qu’elle révèle de beau et de merveilleux en l’âme. Selon C.G. Jung, l’ombre est une partie de la psyché formée de la part individuelle qui ne se connaît pas elle-même, et dont l’existence même est souvent ignorée, mais qu’il nous faut pourtant accepter. Le grand bonheur est transcendant. Il vient du fond de soi et monte jusqu’à la conscience, il se fait spiral : voie, chemin. Le bonheur pour Christophe André « Est toujours plus grand que nous, il nous tire vers le haut, nous remplit et nous déborde.» Mais surtout, le grand Bonheur se suffit à lui-même : une fois atteint, on sait qu’il n’y a plus rien d’autre. Aristote qualifiait le bonheur de summum bonum : souverain bien, un bien au-dessus des autres. En raison de nos limites même, on ne peut que l’abaisser à notre niveau. Bouddha prétendait que bonheur et souffrance étaient relatifs. Il préconisait différentes formes de bonheur matériel et spirituel. Dans les béatitudes, Jésus s’adressait aux bienheureux, aux pauvres en esprit. Socrate ne s’en cachait pas « Une seule chose que je sais avec assurance c’est qu’on ne sait pas grand-chose. » Lao-Tseu disait « Tous les êtres sont clairs, moi seul suis trouble.» Le clair-obscur (permets un contraste ou un relief produit par les parties sombres et les parties éclairées. L’homme est au centre avec sa responsabilité bien humaine : trouver devient plus important que chercher. Cela m’indique que pour repérer le grand Bonheur il faut retrouver en soi la paix, la quiétude intérieure. D’où devrait jaillir une clarté, que Bouddha appelle illumination qui permet « déloigner » une partie ombragée en Soi. Lumière et ombre ne peuvent habiter la conscience en même temps. L’un chasse l’autre sans combats. La paix calme, apaise et brise le voile d’ombre qui trouble l’esprit. Avant de nous quitter, Jésus nous a offert le plus beau des cadeaux qu’il pensait donner : la paix. C’est ce qu’il avait de meilleur à nous offrir après une vie tourmentée et jusqu’à un certain point « troublée», car il avait l’impression de ne pas avoir réalisé la mission qu’il s’était fixée lui-même. Il lui restait que la paix intérieure de la mission accomplie. Que la paix soit avec vous devient le bien suprême, qui donne toute la valeur à la promesse de Jésus, bienheureux serez-vous. Rejoindre cet état, un seul instant, est susceptible de tout modifier.

Je poursuis ma réflexion dans le billet suivant. Merci pour vos commentaires et pour votre intérêt. Tous droits réservés.

LE BONHEUR EST VIVANT Il PORTE LE GOÛT DE VIVRE ET DONNE UN SENS À NOTRE EXISTENCE.

Tourne-toi vers le soleil et l’ombre se tiendra derrière toi.Le grand bonheur se perçoit qu’à travers la clarté des sentiments. En personnalogie, nous croyons que le grand Bonheur est vivant, réellement vivant, en quelque sorte il est immortel. Mais, nous sommes les seuls êtres sur terre à pouvoir de façon consciente de réfléchie, réactiver le grand Bonheur quand il nous a quittés. Nous avons donc la responsabilité quotidienne de le faire naître et renaître dans notre âme. Il compte sur nous, il veut avoir besoin de nous, de notre désir renouvelé. Il s’inspire de l’amour, il vient de l’amour, de l’amour de soi, de ceux et celles avec qui nous vivons jour après jour. Le grand Bonheur dans le sens plénier du mot, confère à l’homme grâce, beauté, liberté, créativité et immortalité. Ce grand Bonheur quand il est en plénitude dépasse l’homme, c’est pourquoi il inspire tant d’émerveillement. Il nous transforme, il nous élève, justement parce qu’il est plus grand que nous. Il nous invite donc à entrer dans un tout autre monde, qui nous semble différent de soi. Ce grand Bonheur est autre, pour ne pas dire tout autre, personne ne peut le faire sien par soi-même. Le grand Bonheur, dont je parle, bien que réel, dépend pour la moitié de soi et pour l’autre moitié d’un plus que soi. Il prend racine dans notre âme, prend forme dans notre cœur et réchauffe notre corps : tout l’être par lui est touché, quelque fois même comblé. On ne peut pas ne pas le reconnaître. Il est unique. À chacune de ses visites, le grand Bonheur éveille quelque chose de nouveau en nous, créant de nouvelles impressions : il étonne, déconcerte. C’est lorsqu’il nous quitte que l’on ressent un manque, un vide à combler, comme une douleur lancinante : une perte réelle nous afflige. Ce p’tit bonheur humain dépend de nous, il est porteur de déceptions, de tromperies, capables même de nous forcer à créer des châteaux en Espagne, et de décevoir nos attentes chaque fois. Ce p’tit bonheur est simulacre du grand Bonheur. Alors, le p’tit bonheur d’occasion fabriqué d’efforts humains nous amène au moi existentiel. Force est d’admettre cette double réalité. D’où vient-elle ? Et jusqu’où nous mènera-t-elle ? Sinon, au bout de soi. Elle nous forcera à découvrir nos limites et à percevoir nos grandeurs, nous forcera à nous reconnaître humains, pleinement humains. On distingue deux sortes de bonheur, un bonheur de surface, construit par le moi conscient, et le grand Bonheur des profondeurs, édifié à partir de notre inconscient collectif. Ce grand Bonheur nous force à renaître et à redécouvrir un pouvoir trop souvent oublié : à savoir que pour trouver il faut chercher. Où se trouve donc inséré l’intérêt nous permettant d’aller à la rencontre de ce grand Bonheur? Il est en soi-même pour la plus grande partie, dans la sphère de l’inconscient. Il est déposé là comme cadeau à développer. Le vrai Bonheur dont on parle ici n’est pas celui auquel on nous a habitués. Ce p’tit bonheur essentiellement humain, euphorique, de passage, limité, fabriqué de mains d’hommes qui n’est qu’illusion, déception, désespérance. Ce p’tit bonheur qu’on fabrique sur mesure au jour le jour est un bonheur d’intentions. Il est trompeur et chimérique : une accumulation de p’tits plaisirs vite épuisée. L’expérience nous enseigne cela tous les jours. Il existe une autre perspective attachée depuis toujours au vrai et grand Bonheur capable de s’adapter à chacun, par ses atouts multiples et évolutifs, qu’il nous importe de décrypter, d’apprivoiser, pour se l’approprier au point d’en devenir responsables. Ce grand Bonheur dépend, en grande partie, d’une réalité préexistante aussi bien qu’existante que nous sommes les seuls à pouvoir activer en devenant partenaire dans le respect de l’un et de l’autre. Ce travail est à la fois exigeant, déconcertant, dynamisant et fascinant. Il nous offre le bon vivre, l’espoir, le pouvoir et le risque de se tromper. Aucune assurance n’est totale. Nous sommes en route. Chaque jour, il faut envelopper la tente. Mais, ce grand Bonheur dans sa magnanimité nous rend, libre (libre arbitre) et conscient : capables de choisir. Le grand Bonheur, dont il est question ici, se présente sous trois formes indissociables qu’il nous faut rechercher aussi bien à l’intérieur de nous qu’a l’extérieur. Bonheur de proximité, le bien- être nécessaire qui s’exprime par la satisfaction des besoins de base. Puis bonheur de mieux-être, le pouvoir de se payer un certain luxe. Enfin, le grand Bonheur quiestsupérieur, instantané, on l’appelle aussi bonheur de croissance, extensible, qui rejoint l’infini dans la durée. Bonheur infaillible. Il a l’extraordinaire faculté de fasciner, d’éblouir, de nous métamorphoser. Avec lui, on devient autre, sans qu’il cesse d’être lui-même. Il prend forme à la mesure de la confiance et de l’espoir qu’on lui porte. C’est le grand Bonheur de transformation. Il est transpersonnel. Il comprend l’angoisse, il élève parfois jusqu’à l’extase. Le vrai Bonheur est tout ensemble don, besoin, désir et création personnelle. Ici, l’aspect invisible se confronte avec le visible. Le bonheur unifié, pour l’essentiel, réside au fond de nous. Il est inscrit là pour l’essentiel depuis le début des temps. Notre responsabilité consiste à le rechercher ardemment, à le cultiver à la mesure de nos possibilités chaque jour. Il n’y a guère d’autre façon de comprendre le mot bonheur que de l’entendre comme récompense, non pas comme but. Et une récompense vient, ne se présente qu’après que nous ayons accompli une bonne action pour nous ou pour les autres : c’est la chaleur et la lumière du soleil qui font s’ouvrir les fleurs. De même, c’est le grand Bonheur qui fait vibrer les cœurs et s’ouvrir à la vie. Voilà pourquoi la peine est grande quand le vrai Bonheur nous délaisse même temporairement. C’est une de ses façons de nous rappeler à son bon souvenir. Ce grand bonheur est derrière la porte de notre cœur laissons le entrer.

Merci pour vos commentaires et suggestions. À suivre.