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Monthly Archives: décembre 2019

Qu’est-ce que le bonheur ?Pourquoi le bonheur existe-t-il ?Comment s’approprier le bonheur et en jouir en toute sérénité ?

Voici mon opinion sur les trois sujets suivants :

Qu’est-ce que le bonheur ?

Le bonheur est vivant, évolutif et insaisissable dans son devenir, comme dans sa double nature humaine et divine, instantanée et durable, limitée dans le temps et illimitée dans son essence. C’est un sentiment capable de percevoir les pensées, représentations et actions qui favorisent ou minimisent sa présence dans l’âme autant que dans le corps. Il laisse des traces sur le visage, sur le comportement des personnes et de leur environnement. Le bonheur est donc en constante modification, il ne se présente jamais deux fois de la même façon, pour les mêmes raisons. Ce qui fait de lui une entité fascinante, intrigante et dynamisante, proche des dieux.

Pourquoi le bonheur existe-t-il ?

Le bonheur existe : pour impressionner l’humain, pour le séduire, le ravir, pour le faire réfléchir sur ses conditions de vie, dans ses relations avec lui-même, les autres, et le tout autre. Il tend à démontrer le bien qu’il laisse au fond de soi, aussi bien que la peine que son absence cause à l’âme. Ce vide est insupportable. C’est pourquoi l’être humain tente de le combler par toutes sortes de gadgets sans jamais y parvenir, d’où notre déception humaine qui relate les causes réelles ou imaginaires de mal-être multiples et souvent évitables, par soi-même, si nous en étions informés, sans toujours avoir recours aux spécialistes. Savoir par exemple qu’un vide intérieur conscient cherche son plein qu’on ne satisferait jamais si l’on reste seul avec sa souffrance. Telle est la part mystérieuse du bonheur, du sentier qu’il propose : le partage verbal avec soi-même, notre «guérisseur intérieur » et l’échange utile avec une personne en qui l’on a confiance.

Comment s’approprier le bonheur et en jouir en toute sérénité ?

Le bonheur est un autre. Il est intérieur. On ne le possède pas, c’est lui qui nous possède. On n’a sur lui aucune emprise. Il est l’effet, une conséquence, une rétroaction, un processus de synchronicité. Il va et vient au gré de sa mission et de nos interventions. Il a sa manière personnelle d’être, pour chacun de nous. À côtoyer le bonheur, on découvre, petit à petit, ce qu’il faut pour l’apprivoiser. Il se découvre à tous sans exception. Par la satisfaction d’un acte accompli avec succès se dégage une joie. Il nous permet ainsi de sentir et apprécier sa participation irremplaçable : motiver, encourager, récompenser.

Conclusion

Le bonheur est un don en puissance. Il faut le désirer, le rechercher, l’activer pour ce qu’il est et être conscient de nos responsabilités envers lui, envers soi-même et les autres. On doit le réactiver sans cesse. Ce qu’il aime par-dessus tout c’est qu’on le partage. Plus on le donne, plus il se donne, plus il nous donne. C’est la joie du retour. Il est aimant et amant et est un grand amoureux. Il a sa source dans le cœur, où il importe de le planter et de le cultiver avec amour, jour après jour. On voit ici et sa force et sa fragilité.

P.S. Dans mon prochain billet, je décris le dialogue que j’ai eu avec bonheur à cœur ouvert.

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