JOUR UN APRÈS MON ANNIVERSAIRE !

C’était ma fête hier, on l’a manifestée. J’en suis reconnaissant. Mais qui en avait décidé ainsi ? Le destin, les circonstances, la fatalité, les coups du sort ou l’imprévu ? Non, je ne crois pas. Car, Dieu ne joue pas aux dés. Je crois aux coïncidences, aux pré-arrangements, comme Gustave Jung. Je crois à la synchronicité qui contribue aussi à l’accomplissement de notre destiné personnelle. La synchronicité serait quelque chose en dehors de nous et rejoint à un moment donné quelque chose qui se passe en nous. La synchronicité trouve en soi-même un lieu qui rend possible, une connexion qui survient en temps voulu. Dans son livre MA VIE Jung livre ce commentaire intéressant : « Finalement, les seuls événements de la vie qui méritent d’être racontés sont ceux où le monde impérissable a fait irruption dans ce monde transitoire.» Quelle belle perception pourtant toute simple et combien profonde. Il y aurait donc un monde éphémère extérieur, et un monde monde intérieur en soi-même durable, stable, éternel. Mais en général l’être humain « ordinaire » est plus conscient de ses limites, de ses manques que de ses potentialités infinies. C’est un drame inimaginable. Ça fonctionne un peu comme dans l’histoire d’un couple. Deux êtres se rencontrent, se racontent, se complètent. Ils deviennent un et pour un temps plus ou moins long font route ensemble. Ils se créent un petit jardin de rêves et devant les tempêtes ils s’enlacent et se promettent de ne plus être jamais seuls.
Être seul en soi est impossible. Il y a en nous « un autre » le soi-même, alias le grand frère qu’est l’inconscient cet inconnu que l’on traduit souvent par les mots cœur, âme, esprit, des personnages habitent en nous et que dire du tout Autre, aux noms divers qu’on s’efforce d’ unifier pour ne pas perdre pied dans le multiple des choses. 
« Je » est un autre écrit Rimbaud. Ce « Je » se présente comme un archétype ( type primitif ou idéal ; original qui sert de modèle). Ce « Je » impératif est de toutes les occasions et veut mener finalement le jeu. Il utilise l’imaginaire pour nous subjuguer. Emile Coué pharmacien d’expérience a dit : « Ce n’est pas la volonté qui est la première faculté de l’homme, mais l’imagination.» Je consacrerai un billet prochainement à ce sujet passionnant. Pour l’heure, disons que tous les grands personnages de ce monde nous ont ouvert une voie vers l’illumination. Commençons par Bouddha, il nous servira de premier guide dans ce labyrinthe en nous révélant comment il est parvenu à « l’Éveil » duquel il découvrit quatre grandes vérités 1- La vie est souffrance. 2- La cause de la souffrance est l’ignorance. 3- La cessation de la souffrance est possible 4- Un chemin de libération, pourquoi pas la joie, voire même le nirvana? Alors, il propose le penser juste ,l’agir juste, la compréhension juste etc.

Pourquoi donc tout semble si différent aujourd’hui ? Pourquoi ne croyons-nous pas ou peu aux merveilleux…aux « numineux » dont nous parle abondamment Rudolf Otto dans son livre Le Sacré ? Ce serait comme revivre sa fête tous les jours.J’aimerais que vous commentiez et ajoutiez à ce texte. Merci à l’avance.

Cette quête essentielle fera l’objet de mes prochains billets. Bonne journée et prenez soin de vous, C’est mon cadeau de fête, qui que vous soyez.

À bientôt Roger

Roger Simard
 

Personnalogue Conférencier

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