POURQUOI J’AI CRÉÉ LA PERSONNALOGIE ET DÉSIRE FORMER DES PERSONNALOGUES ?

La personnalogie prône l’autothérapie [1] parce que chacun a la capacité et la possibilité de se prendre en main. Ce qui manque souvent, c’est moins le pourquoi que le comment. L’ignorance et particulièrement « l’ignorance de soi » est la plus injuste et inacceptable des pauvretés. Bien que celle-ci ait plusieurs visages : physiques, affectifs, mentaux, psychiques et spirituels.[2] Aucune souffrance morale n’égale celle que cause l’ignorance de soi qui conduit souvent au mépris de soi et de sa dignité humaine. Bien plus, elle le prive de l’amour de soi-même et des satisfactions dont il a besoin, tandis que la connaissance de soi est productrice de joies. Ce sentiment légitime envahit l’être et lui  procure une libération, un bien-être intérieur capable d’atténuer la souffrance. Il n’est pas étonnant que le connais-toi toi-même soit un des adages le plus respectés au monde.    

L’ignorance de soi est un mal évitable

Nous sommes tous et toutes atteints par un mal commun, d’une même carence, pourtant évitable : l’ignorance de soi. Le Dr Carrel le dit en trois mots dans son livre  L’Homme cet inconnu. On vit cette réalité dans le déni, sans trop de repères correctifs, on l’alimente au point de faire de ce sujet un tabou. Cette carence voile l’humain à lui-même, elle le laisse à demi conscient et du coup l’éloigne des possibilités et des richesses multiples dont nous sommes tous porteurs. Il faut relire Platon.[3] Nous savons tous que ce problème existe et cause des dommages humains irréparables. Il nous incombe de régler cette difficulté universelle, mais nous préférons pour toutes sortes de fausses raisons, nous mettre la tête dans le sable.

La vie est souffrance

Bouddha[4] l’éveillé affirmait : « La vie est souffrance, et la cause de la souffrance est l’ignorance particulièrement « l’ignorance de soi.» Il croyait que l’on peut atténuer une certaine souffrance par soi-même et construire notre propre chemin de libération. On doit   offrir aux humains, bien portants, cette opportunité compte tenu des ressources et des talents quasiment illimités de chacun. La parabole des talents parle d’elle-même.

La création de soi, par soi-même

La connaissance de soi équivaut à la réalisation de soi. Le bien-être, la joie dans la vie,  notre bonheur même en dépend.  Je considère la joie comme une récompense, une gratification, une réponse directe aux efforts consentis que nous impose l’épanouissement de la personnalité. Un bien qu’il faut acquérir pour soi d’abord, car on ne donne pas ce que l’on n’a pas. Se connaître est le meilleur remède pour assumer nos limites et nos manques et réveiller les forces et les possibilités qui nous habitent. Le bonheur de vivre advient naturellement de cette bonne entente entre les divers contraires unifiés.  Rien n’arrive pour rien. Il faut laisser monter à la conscience le moins et le plus. La clé consiste à harmoniser ces contraires pour  revenir au cœur de soi, trouver ce lieu de sérénité qui nous rassemble et nous grandit. Si l’on ressent ce type de sentiments, on est sur la bonne voie. Cette réflexion pousse à l’action, donne une raison d’être, un sens à sa vie, force la réflexion et modifie certains de nos comportements. Ainsi, avec un peu d’aide,  chacun peut créer son propre chemin de libération, s’il en a vraiment le désir et prend les moyens de changer ce qui dépend de lui. J’ai créé la personnalogie justement pour aider ceux et celles qui n’ont pas reçu cette culture humaine et l’information dont ils avaient droit et besoin pour se réaliser eux-mêmes le plus pleinement possible. Des moyens existent et j’aimerais les partager avec vous.  

Le but de la personnalogie

Le but de la personnalogie est d’acquérir une meilleure connaissance de soi, de favoriser l’épanouissement intégral de la personnalité, de retrouver sa part de bonheur, de joie de vivre, de bien-être et de prospérité personnelle, familiale et socioculturelle. L’épanouissement de la personnalité est au centre de la démarche. Elle est notre premier pays à visiter et à explorer, notre vocation première. L’épanouissement  de nous-mêmes doit être le but essentiel de notre vie. L’école ne répond pas à ce besoin essentiel  actuellement.

Les fondements de la personnalogie.

La personnalogie s’intéresse à « 3P » : Personne, Personnages et Personnalité.

Une personne (qu’on définit à tort, par persona, masque de théâtre) est un individu indivisible, exceptionnel, complexe, porteur de cadeaux uniques qu’un humain reçoit qu’une seule fois dans sa vie. Si l’individu est conscient de ses possibilités, il ne sait pas comment tirer profit de ce cadeau personnel d’une valeur inestimable chacun porteur des dons infinis quasiment illimités, du moins en puissance, mais sans mode d’emploi. Une tâche essentielle dont chacun doit s’acquitter de son mieux. C’est ce qui fait dire à plusieurs chercheurs qu’un humain n’utiliserait qu’une très faible partie de son potentiel. On sait avec certitude que les ressources inutilisées se perdent. Chacun doit faire fructifier les talents reçus. Ne pas exercer ce pouvoir est une faute, peut-être la plus grande.

Les personnages (nom formé à partir de la Latine « persona » et de per : préfixe qui signifie  « à travers ». Chacun exerce une  tâche pour gagner sa vie, pour  vivre en société tout en protégeant son intimité.

La personnalité est notre bien terrestre le plus précieux. Notre premier outil de bien- être, de réussite, de bonheur et de prospérité. Tout s’enroule et s’articule autour d’elle.

Des moyens proposés en personnalogie En personnalogie, on propose l’autodidaxie, la centration, l’autothérapie et l’autoharmonisation (unification des contraires). On recommande la méditation, la visualisation et la suggestion (autosuggestion). En personnalogie on valorise quatre « C » de base : le Corps – le Cerveau – le Cœur – la Conscience. Le corps synonyme de sensations, de perception. Le cerveau synonyme de tête, de raison, d’intellect, etc. Le cœur synonyme de sentiment, du dedans, d’intériorité, de for intérieur, etc. La conscience synonyme d’âme, d’esprit, de pensée, de spiritualité, de souffle vital, d’élan vital, etc. Chacun de ces éléments nous parle directement. Il faut les écouter et les utiliser selon nos valeurs, nos intérêts et nos besoins particuliers : besoins de base, de croissance, et supérieurs. Nos biens parlent. Ils nous interrogent et si on les écoute, ils nous renseignent,  nous guident et nous transforment. Pour faire brefs,  en personnalogie nous cherchons à développer trois manières d’êtres : bien-être, mieux-être et plus être, que nous partageons dans nos rencontres individuelles et en groupe.


[1]-Du latin auto : par soi-même, et thérapie « cure, nettoyer », et de thérapeutris : prendre soin de soi par soi.

[2]– La plus cruelle des pauvretés c’est l’ignorance et particulièrement l’ignorance de soi qui est une cause de souffrance évitable en bien des cas. Pour le démontrer, il suffit d’exposer certains faits qui parlent d’eux-mêmes. Il y a dans le monde et chez nous des êtres humains sans parent des enfants qui n’iront pas à l’école , qui sauront à peine lire, écrire, compter et socialiser,  qui deviendront des soldats à l’âge de 12 ans,  qui se prostitueront sans respect pour eux-mêmes et pour la personne qu’il pourrait devenir , qui seront des sous-développés durant leur vie, sans emploi valorisant, sans résidence stable, soumis à des groupes de pression,  qui  décrochés de la réalité traîneront leur vie sans espoir trop souvent utilisé par des arrivistes sans scrupule dont le profit est le principal intérêt , qui seront  exploités sans fierté d’être pour eux-mêmes, sans confiance, criant leurs souffrances sans être entendus, ni compris, ni considérés pour eux-mêmes pas par eux-mêmes, ni aidés dans leur quête de développement personnel. Pour toutes ces raisons, et j’en passe la personnalogie peut et veut aider ces bien portants à se réaliser dans la vie.  

[3]-Le fondateur de la première école de philosophie, disciple de Socrate qui n’a pas cessé d’inspirer les philosophes, les théologiens et les mystiques de l’Orient. Il décrit le mythe de la caverne dans laquelle nous sommes prisonniers et attachés de telle sorte que nous ne pouvons voir que des ombres du réel. Il influença Plotin qui fit de la doctrine de Platon une doctrine du salut. 

[4] Ce retour vers soi, au-dedans de soi,  est incontournable .Il prend racine dans Abraham, Genèse 12,1 et cette coutume se perpétuent depuis.

Roger Simard
 

Personnalogue Conférencier

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