L’homme est toujours et à jamais, un loup pour l’homme.

Mais cette perception de soi n’est qu’une partie de lui-même. Ne lui rappelez pas cette vérité, il dort. Attendez qu’il se réveille. Le pourrait-il alors ? Cette semaine, j’écoutais une ligne ouverte à l’antenne de Radio Canada, sur le mépris subi par les femmes autochtones. Des souffrances inscrites dans un rapport indiscutable. J’eus l’idée de donner mon opinion sur le sujet. D’entrée de jeu, je propose à l’animatrice d’élargir le débat, et se demander pourquoi la personne humaine est bafouée, méprisée, à travers le monde. Pourquoi la plus grande merveille du monde qu’est la personne humaine est-elle la plus humilié, violé, chosifié, et robotisé, dans le monde, et par qui l’est-elle ? Sinon par l’homme lui-même. Je n’ai pas eu le temps d’exprimer mon point de vue qu’on passait à un autre appel.

Pourquoi tant de souffrances humaines ? Parce qu’on ne peut ni ne veut regarder cette réalité face à face. On coupe la ligne. Quand je parle de souffrance, on parle de nous, de toi et moi. On contourne volontairement le débat. On se met la tête dans le sable. On « idolatise » les causes réelles pourtant très visibles. Mais que diable, qui exploite l’humain de la sorte, aujourd’hui, chez nous et dans le monde?  L’homme. Oui, l’homme lui-même avec une adresse et une haine sans limites. L’homme est toujours un loup pour l’homme. Bien pire qu’un loup. Car l’humain est censé être un être « conscient ». Il se défoule sur l’autre, sans saisir que c’est sur lui que se répand cette odeur. L’autre, dans bien des cas, c’est soi-même. Cette violence collective dénoncée le rejoint en plein cœur. Impuissant, il ne sait plus qui il en est. Pour se libérer, il écrit des rapports, dépense des sommes fabuleuses, rapports qu’il laisse sur les « tablettes » empoussiérées. Vite, il faut passer à l’autre scandale qui ne tarde pas à venir.

Où se cachent donc toutes les beautés, la bonté, la noblesse et la grandeur de l’homme ? Sinon en lui- même. Ce sont des valeurs susceptibles de donner un sens à sa vie, lui fournir une raison d’être, d’espérer et de créer joie et prospérité. Elles sont les seules puissances qui peuvent encore rééquilibrer les démarches humaines et ainsi limiter les dégâts. Car, l’Amour qu’il porte en puissance se doit d’avoir une cause profonde et invincible : plus grande que lui. Elle lui est encore voilée. C’est dommage. C’est chercher pour trouver…la réflexion juste…qui est une donnée.

Cette réflexion renforce l’idée et la raison d’être de la personnalogie, un art centré sur trois grands « P» : Personne, Personnages et Personnalité.

Roger Simard
 

Personnalogue Conférencier

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