LE BONHEUR EST VIVANT Il PORTE LE GOÛT DE VIVRE ET DONNE UN SENS À NOTRE EXISTENCE.
Tourne-toi vers le soleil et l’ombre se tiendra derrière toi.Le grand bonheur se perçoit qu’à travers la clarté des sentiments. En personnalogie, nous croyons que le grand Bonheur est vivant, réellement vivant, en quelque sorte il est immortel. Mais, nous sommes les seuls êtres sur terre à pouvoir de façon consciente de réfléchie, réactiver le grand Bonheur quand il nous a quittés. Nous avons donc la responsabilité quotidienne de le faire naître et renaître dans notre âme. Il compte sur nous, il veut avoir besoin de nous, de notre désir renouvelé. Il s’inspire de l’amour, il vient de l’amour, de l’amour de soi, de ceux et celles avec qui nous vivons jour après jour. Le grand Bonheur dans le sens plénier du mot, confère à l’homme grâce, beauté, liberté, créativité et immortalité. Ce grand Bonheur quand il est en plénitude dépasse l’homme, c’est pourquoi il inspire tant d’émerveillement. Il nous transforme, il nous élève, justement parce qu’il est plus grand que nous. Il nous invite donc à entrer dans un tout autre monde, qui nous semble différent de soi. Ce grand Bonheur est autre, pour ne pas dire tout autre, personne ne peut le faire sien par soi-même. Le grand Bonheur, dont je parle, bien que réel, dépend pour la moitié de soi et pour l’autre moitié d’un plus que soi. Il prend racine dans notre âme, prend forme dans notre cœur et réchauffe notre corps : tout l’être par lui est touché, quelque fois même comblé. On ne peut pas ne pas le reconnaître. Il est unique. À chacune de ses visites, le grand Bonheur éveille quelque chose de nouveau en nous, créant de nouvelles impressions : il étonne, déconcerte. C’est lorsqu’il nous quitte que l’on ressent un manque, un vide à combler, comme une douleur lancinante : une perte réelle nous afflige. Ce p’tit bonheur humain dépend de nous, il est porteur de déceptions, de tromperies, capables même de nous forcer à créer des châteaux en Espagne, et de décevoir nos attentes chaque fois. Ce p’tit bonheur est simulacre du grand Bonheur. Alors, le p’tit bonheur d’occasion fabriqué d’efforts humains nous amène au moi existentiel. Force est d’admettre cette double réalité. D’où vient-elle ? Et jusqu’où nous mènera-t-elle ? Sinon, au bout de soi. Elle nous forcera à découvrir nos limites et à percevoir nos grandeurs, nous forcera à nous reconnaître humains, pleinement humains. On distingue deux sortes de bonheur, un bonheur de surface, construit par le moi conscient, et le grand Bonheur des profondeurs, édifié à partir de notre inconscient collectif. Ce grand Bonheur nous force à renaître et à redécouvrir un pouvoir trop souvent oublié : à savoir que pour trouver il faut chercher. Où se trouve donc inséré l’intérêt nous permettant d’aller à la rencontre de ce grand Bonheur? Il est en soi-même pour la plus grande partie, dans la sphère de l’inconscient. Il est déposé là comme cadeau à développer. Le vrai Bonheur dont on parle ici n’est pas celui auquel on nous a habitués. Ce p’tit bonheur essentiellement humain, euphorique, de passage, limité, fabriqué de mains d’hommes qui n’est qu’illusion, déception, désespérance. Ce p’tit bonheur qu’on fabrique sur mesure au jour le jour est un bonheur d’intentions. Il est trompeur et chimérique : une accumulation de p’tits plaisirs vite épuisée. L’expérience nous enseigne cela tous les jours. Il existe une autre perspective attachée depuis toujours au vrai et grand Bonheur capable de s’adapter à chacun, par ses atouts multiples et évolutifs, qu’il nous importe de décrypter, d’apprivoiser, pour se l’approprier au point d’en devenir responsables. Ce grand Bonheur dépend, en grande partie, d’une réalité préexistante aussi bien qu’existante que nous sommes les seuls à pouvoir activer en devenant partenaire dans le respect de l’un et de l’autre. Ce travail est à la fois exigeant, déconcertant, dynamisant et fascinant. Il nous offre le bon vivre, l’espoir, le pouvoir et le risque de se tromper. Aucune assurance n’est totale. Nous sommes en route. Chaque jour, il faut envelopper la tente. Mais, ce grand Bonheur dans sa magnanimité nous rend, libre (libre arbitre) et conscient : capables de choisir. Le grand Bonheur, dont il est question ici, se présente sous trois formes indissociables qu’il nous faut rechercher aussi bien à l’intérieur de nous qu’a l’extérieur. Bonheur de proximité, le bien- être nécessaire qui s’exprime par la satisfaction des besoins de base. Puis bonheur de mieux-être, le pouvoir de se payer un certain luxe. Enfin, le grand Bonheur quiestsupérieur, instantané, on l’appelle aussi bonheur de croissance, extensible, qui rejoint l’infini dans la durée. Bonheur infaillible. Il a l’extraordinaire faculté de fasciner, d’éblouir, de nous métamorphoser. Avec lui, on devient autre, sans qu’il cesse d’être lui-même. Il prend forme à la mesure de la confiance et de l’espoir qu’on lui porte. C’est le grand Bonheur de transformation. Il est transpersonnel. Il comprend l’angoisse, il élève parfois jusqu’à l’extase. Le vrai Bonheur est tout ensemble don, besoin, désir et création personnelle. Ici, l’aspect invisible se confronte avec le visible. Le bonheur unifié, pour l’essentiel, réside au fond de nous. Il est inscrit là pour l’essentiel depuis le début des temps. Notre responsabilité consiste à le rechercher ardemment, à le cultiver à la mesure de nos possibilités chaque jour. Il n’y a guère d’autre façon de comprendre le mot bonheur que de l’entendre comme récompense, non pas comme but. Et une récompense vient, ne se présente qu’après que nous ayons accompli une bonne action pour nous ou pour les autres : c’est la chaleur et la lumière du soleil qui font s’ouvrir les fleurs. De même, c’est le grand Bonheur qui fait vibrer les cœurs et s’ouvrir à la vie. Voilà pourquoi la peine est grande quand le vrai Bonheur nous délaisse même temporairement. C’est une de ses façons de nous rappeler à son bon souvenir. Ce grand bonheur est derrière la porte de notre cœur laissons le entrer.
Merci pour vos commentaires et suggestions. À suivre.